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Pouille, Maréchal Pétole
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21 novembre 2006

Confié c'est confié, oublié c'est donné.



L'anecdote remonte à très loin dans le temps. Ou peut-être que ce n'était pas si loin mais que ma mémoire me joue des tours. Il faut dire aussi que cette soirée a été riche en événements, tous plus bizarres les uns que les autres, dont certains mériteraient d'être passés sous silence sous peine de lancer mon palpitant à des cadences folles. Toujours est-il que j'ai eu le droit à une belle leçon de vie ce soir là.

Fin de soirée au Havana (le nom ne dira rien à personne mais c'est mieux que "X" ou "Y"). Nous décidons avec Christophe et 3 copines à lui d'aller dans une boite située à pas moins de 20 minutes de Brest. Ma foi, j'ai amèrement regretté d'avoir dit oui à la seconde où, après 30m de trajet notre punto avait déjà distancé la seconde. Nous nous arrêtâmes donc pour faire mine d'attendre (environ 4 secondes) quand l'énervée de conductrice repartait de plus belle sur les chapeaux de roues direction l'enfer par l'autoroute. Comme par hasard, madame "loupe accidentellement" la sortie.... (Prochaine : 10kms). Nous voilà donc embarqués en plein brouillard dans les virages bretons à fond les garouks, avec une pilote de rallye au volant, une névrosée comme copilote et deux idiots défaits à l'arrière, qui malgré la situation peu jouasse arrivaient tout de même à rire [d'un jaune assez franc].

Finalement nous arrivâmes à bonne boîte, direction le guichet. Et voilà que nos 3 donzelles me réclament promptement : ô surprise, c'est gratos pour les filles ! D'où le besoin pour elles de confier leurs 10 euros chacune à une personne digne de confiance, c'est à dire celui qui les avaient innondées de blagues rafinées (ok j'avoue, "rafinées" n'est pas le bon mot...) pendant toute la soirée.

Et voilà la fin de l'histoire. Je me réveille le lendemain et je trouve 14 euros en fouillant mes affaires. Malgré toute la bonne volonté qui m'anime de rendre cet argent à ses propriétaires, j'hésite... J'ai bien envie de laisser couler l'eau dans ma douche histoire que le temps efface cet épisode de la mémoire de mes "créancières malgré elles". Car faut pas déconner non plus : on ne confie pas une telle somme à un mec qu'on ne connait pas, qui plus est à moitié fou et complètement saoul ! Sans compter que j'avais aussi la clé de bagnole.... Donc pendant que tout le monde s'éclatait sur le thème [pitoyablement fumeux] de "halloween", pour moi c'était une revisite du genre "je rêve que je suis un sac à main". Donc pour ça, carton jaune et amende de 14 euros à mes amies les pilotes et les névrosées... et toc !

Allez, pour les gens qui comme moi sont à la weed (aka. "ouide") ce qu'Obélix est à la potion magique, voici un petit "pour ou contre" de fin d'article pour passer le temps...

Pour ou contre :
- les cacahuètes à éléphant dans les lieux sans toilettes ?
- la distance ?
- les grandes marées en hiver ?
- les patronnes chiantes en période d'instabilité ?

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Commentaires
B
héhé, cette soirée là etait mythique! "oh bordel!" c'est vrai que ça peut sauter aux yeux pour les crever, une echarpe... et apres le veritable rallye dans les rues de nantes a contresens et j'en passe ... aaaah fouin! notre "pylote" ...
P
Je ne me rappelle pas avoir jamais autant ri rien qu'en repensant à cette scène fabuleuse... Sans hésitation, cette anecdote est à classer avec l'écharpe sauvage, cette bête fauve qui une fois la nuit venue se tapit dans les portières de voitures en attendant qu'un inconscient daigne ouvrir les portes de l'enfer :)
B
*un dalmatien se presente devant l'assemblée et prend la parole* j'ai en effet connu pareil armageddon gastronome ... une fourbe patisserie chocolatée, une poudre pouvant "agacer" un palet delicat... et ça donne une formidable explosion qui vous recouvre pauvre bougre que vous etes, placé au mauvais endroit... au mauvais moment...
P
On ne soulignera jamais assez le pouvoir mystique du chocolat sur nos pauvres carcasses ... Il fait de nous des hommes faibles, groumands et sales. Une des plus grandes perversion, en somme. Misérables nous ! Au fait, ton nez s'est remis de cette fâcheuse expérience Fouin ?
F
Héhé, c'est ce qu'on appelle "se refaire"...de retour après de longues semaines d'abscence! Cette anecdote me rappelle un certain repas à "l'entrecôte", là aussi avec un moelleux au chocolat...plus brutal et moins diffuse comme expérience, mais tout aussi crassouse...les concernés se reconnaitront.
Pouille, Maréchal Pétole
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Pouille, Maréchal Pétole
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