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Pouille, Maréchal Pétole
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9 décembre 2006

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Petite parenthèse (

  • Parce que les gens ne portent pas tous des slips bleus,
  • Parce qu'il n'y a rien d'acceptable dans les propos d'un extrême gauchiste,
  • Parce que Jean D'Ormesson n'est pas éternel,
  • Parce qu'on doit maintenant s'excuser de se faire marcher sur les pieds,
  • Et parce que je ne sais pas comment commencer cet article....

Eh ben j'emmerde la bêtise. Mieux, je pisse dessus, une bonne douche de jus doré ne lui fera pas de mal. )

A côté de ça, pas de méprise, il y a la "petite bêtise" à laquelle nous sommes (ou seront) tous sujet par quelque faiblesse morale ou petite vertu... Mais les petites bêtises font du bien, elles animent le coeur des innocents en gardant le goût de l'interdit comme son meilleur ennemi, combattu mais respecté jusque dans les moindres pieds-de-nez qu'on lui fait subir. Même si le terme parlera plus à certains dandys de mon entourage proche, on a tous nos petites bêtises à nous. Tous ! Mais ce monde est perverti et force est de constater que les petites bêtises sont devenues l'apparat d'une espèce en voie de disparition, celle qui sait distinguer les limites du "bien" et du "pas bien". Connaître ces limites, c'est savoir prendre un majeur plaisir à les transgresser en ne flouant personne.

Mais la bêtise, la grosse... la pernicieuse... celle qui fait du mal... Vous savez... Allons droit au but, Raymond : le monde est méchant et il n'y a plus de limites. Pour preuve ce sentiment de moquerie que vous inspire mes mots, qu'on croiraient sortis d'un esprit maladivement naïf ou joyeusement débile. Avec un peu de mauvais esprit et d'organisation on pourrait même me faire "roi des kékés"... (et je ne renierais pas le titre. Mais le trône est déjà pris et ce rôle ne me sied que modérément (je ne me sens pas le charisme suffisant pour défendre décadence et loufoquerie avec autant d'habileté et d'intelligence que cette brave Brigitte.) On peut se permettre de critiquer  

Vous allez dire : "son discours est décousu, à ce garçon ! on dirait que c'est Jean-Claude Van-Damme qui lui a appris à parler. Un coup il nous sort Jean d'Ormesson d'on ne sait où pour nous faire l'éloge des petites bêtises en slip bleu, un coup il dit que la gauche n'a fait que mettre la France dans le caca, un coup il prend de la ouide ...etc." C'est bien vrai, moi-même j'ai beaucoup de mal à comprendre mon discours mais c'est sans doute que le sujet me tient à coeur ; et que mon coeur justement est fragile et s'emballe vite. Tellement vite que je peux tomber amoureux en 3 secondes.

donzHaaaaaa.... Le pouvoir des femmes. Elles nous bassinent depuis 50 ans pour revendiquer le droit de travailler, d'élire des cons à la tête du pays, de faire du tuning, je disputer les trophées de catch et je ne sais quoi d'autre de tordu qui devrait rester l'apanage des hommes. Alors qu'elles ont déjà tout le pouvoir ! Parmi lesquels celui de nous faire fondre. Quand j'arrive à ce guichet de cinéma, à la tête d'une file comble, et que j'annonce "une place pour The Departed" (bien fort) 3m avant d'arriver devant la demoiselle ... et qu'elle me répond "Comment ?" Eh bien excusez-moi mais là je me liquéfie. C'était déjà assez difficile de se concentrer sur la prononciation tout en ayant devant soi un être au paraître fragile et au physique avantageux, pour qu'en plus elle me demande de réitérer mon exploit... Ce que je fis en m'exécutant promptement, bien que l'exercice fut un peu plus laborieux que la première fois, signe que je commençais à perdre mon flegme d'agent secret à grandes eaux. Si j'étais un bateau (on peut rêver d'être un bateau oui ou merde ?!!), sûr qu'à ce moment là du récit, que je vous raconte en laissant ma pudeur au placard, j'aurais été en proie à une foutue avarie qui allait m'envoyer par 3km de fond...

Non satisfaite de m'avoir fait répéter le titre du film dans mon anglais très approximatif, elle enchaîne ses perverses manoeuvres afin de me tuer, purement et simplement. C'est sûr, en y repensant je pense qu'elle a voulu me tuer. Elle me demande "C'est quoi, ça ??" ... Et moi de me rappeler que le titre du film avait été traduit en français puisque nous étions en France et que comme chacun le sait, les titres de films en France sont TOUJOURS traduits......... évidemment. Exemple : Pearl Harbor. Autre exemple : Matrix. Donc inutile de dire que je me suis senti con de ne pas connaître le titre français.
Et bien évidemment, mademoiselle comme par magie, me voyant prêt à me faire engloutir par une vague de plusieurs mètres de hauteur, se porte à mon secours par un salvateur "AAAAHHH !! Les infiltrés !!!"

Mais le mal était fait, j'étais déjà mort par la honte. Quelle opinion allait-elle avoir de cet homme pimpant qui arrivait avec fougue et gaillardise pour balancer son anglais anémique au guichet et se payer une tranche de bonheur et qui bientôt va repartir avec sa honte sous le bras pour la modique somme de 8 [putain d'] euros ? On n'avait encore jamais vu tomber amoureux si vite et gâcher ses chances quasiment dans la même foulée. Parce que .... autant jusqu'ici on peut croire encore que le tir était rattrapable... autant après qu'elle m'ait fait remarquer que mon attitude consistant à vouloir saisir mon code de carte bleu était un peu "bizarre" (vu que je venais de payer avec un billet de 10), j'ai vu quelque chose de terrifiant dans ses yeux qui m'a fait penser qu'elle était au courant que je me droguais. Drogué à la ouide. Drogué à l'extrême sensibilité, pour sûr. Heureusement que ce film valait la peine que je me ridiculise à ce point...

Alors donc voilà, les slips bleus c'est classe. A la manière d'un gauchiste aux idées tranchées (notez bien pour ceux qui le connaissent que je ne mets pas de lien vers son blog, qui par ailleurs mériterait qu'on l'oublie) je m'élève en saint patron des hommes "bleu sous-vêtus" (qu'on a trop longtemps bafoué) pour vous asséner sans arguments que : les slips bleus, c'est classe. L'holocauste n'a pas fait autant de victimes que les railleries de crétins damnés et jaloux envers leurs congénères armés d'un simple remonte-bourses ajusté. Et qu'importe les considérations de couleurs. Qu'on pardonne mon offense, la couleur n'a rien à voir là-dedans ! Les roses et les violets sont tout aussi seyants tant qu'ils sont portés par une âme pure qui se moque bien qu'on lui fasse remarquer que sa couille gauche dépasse de la poche de son kangourou. Et si diable j'avais porté un tel objet de désir sur moi, nul doute que ma marchande de cinéma serait tombée sous mon charme avant que l'inverse ne se produise.

Mais je me vous rassure, je me suis écroulé avec panache, garanti ! Un sacré panache... un panache de gros lourdeau bien gras. Curieusement j'ai aimé ce petit moment de ridicule et je me dis qu'avec mon slip mauve rayé blanc je n'aurais pas eu ce moment de gloire.

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Commentaires
C
Et au final tu as pense quoi du film? <br /> <br /> dis moi ce que tu penses de ma critique: <br /> <br /> http://come2sc.canalblog.com/archives/2006/11/21/3225682.html#comments
P
Si t'as du forfait neo tu m'appelles dans la soirée ? Je pars pour la journée là, c'est pas qu'on approche de Noel mais presque... A ploutch gros =)
P
Voilà enfin une réaction saine d'esprit !!! J'aime. Enfin bon, c'est toi qui a demandé le lien, moi je m'étais à l'origine interdit ce genre de propagande gauchiste...
F
tu t'es servi de moi pour faire passer ta propagande gauchiste!!!<br /> je ne cliquerais jamais sur tes liens ! jamais! <br /> <br /> fumiers de gauchistes! vous etes pas à une bassesse pret!
P
J'oubliais... Longue vie à Jean D'O, et puisse son image et ses textes traverser les époques au moins jusqu'à mon arrière petit fils !
Pouille, Maréchal Pétole
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Pouille, Maréchal Pétole
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