Pouille, Maréchal Pétole

Ca fait maintenant deux bonnes semaines que je planche sur le sujet. Suite à une sérieuse déculottée à Halo 3 chez "le Bab" lors du Gavalish Reveillon 2007, je me suis mis à imaginer un système totalement inédit pour gagner à coup sûr contre ses potes. Le thème est ici "comment pirater sa XBox par bluetooth avec son téléphone portable"... Eh oui vous lisez bien, il est question d'exploiter quelques-unes des vulnérabilités du bluetooth, ce protocole de merde, on ne le dira jamais assez ^^

Tout d'abord, commencez par récupérer sur eMule le programme "xbblucrk.exe". Ce programme se trouve difficilement mais on y arrive. Une fois téléchargé, il faut connecter son téléphone portable à son PC (ça ne marche pas sous Mac évidemment) et lancer le programme en lui indiquant quel lecteur utiliser. Le transfert des fichiers pirates se fait et une fois votre programme installé dans votre téléphone (sous forme d'application Java), vous avez accès à votre XBox !! Les possibilités d'interaction avec la console sont limitées mais elles permettent néanmoins quelques manoeuvres intéressantes comme la déconnexion en cours de jeu d'une manette :-D

Etant donné que les manettes XBox constituent une des plus grandes réussite de l'histoire des jeux vidéos (avec un prix d'appel complètement prohibitif de 45 euros qui laisse présager d'une évidente qualité...) vous pourrez aisément passer inaperçu lors de vos manoeuvres machiavéliques, en disant à vos potes qu'ils sont mauvais joueurs et qu'il ne sert à rien de toujours tout remettre sur le dos de la manette. Les parties de Halo 3 prendront ainsi une tournure beaucoup plus légères et relaxante, vous n'aurez plus à craindre les railleries des autres joueurs à propos de votre sens inné pour vous faire dézinguer, ce qui est bien le plus gros problème sur Halo 3...

Je ne vais pas vous dire de signer ce pacte, je sais trop bien ce que les français font des conseils de ce genre. Alors voilà mon opinion... Cette campagne de pacte écologique a quelque chose de salement démago, elle pue le relan de bonne conscience à une heure où on sait tous qu'il est déjà trop tard pour sauver la terre (et surtout notre peau).

Si par hasard vous êtes face à face avec ce pacte, ne lisez pas son contenu, et de surcroit ne le signez pas ! Faites plutôt des bisous, ça c'est vraiment utile.

Pacte écologique*

*Tiens c'est marrant, que fout ce lien dans mon post ?

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AVERTISSEMENT - Ce post comporte certaines scènes susceptibles
de modifier la vision du monde des personnes les plus sensibles.
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 Vous connaissez sans doute cette nouvelle série fabuleuse qui déferle sur nos écrans de PC et qui se nomme "heroes". Beaucoup moins gros que X-Men mais tout aussi intéressant. Darwinisme biblique saupoudré de parcimonieuses touches hollywoodiennes, le fil conducteur de cette série en fait un chef d'oeuvre dont je me fais le dithyrambe en vous exhortant de mettre les premiers opus de la série entre les mains du plus grand nombre car elle ne peut que plaire, à nous, pauvres humains en quête de réponses... (dit-il en rotant un bon coup, prostré dans son vieux canapé, à s'abêtir devant une télé anémique, une canette de bière à la main)

Après avoir absorbé boulimiquement le contenu des 11 premiers épisodes, je ne saurais vous dire quel pouvoir surnaturel me semble le plus spécial. Car si on aime cette série, et pour sûr on l'aime, c'est parce qu'on peut rêver qu'en nous réveillant le lendemain matin on aura acquis l'un des nombreux pouvoirs des héros ; d'autant plus qu'ils ne semblent pas si improbables à développer si on en croit les théories de l'évolution et les capacités du cerveau (article intéressant à ce sujet : http://biology.plosjournals.org/perlserv/?request=get-document&doi=10.1371%2Fjournal.pbio.0040428). Allez je tranche : s'il est un pouvoir mieux que les autres, c'est sans doute celui du japonais Hiro : pouvoir "courber l'espace-temps" en fronçant les sourcils et en fermant les yeux d'un air assez bêta. Mais le pouvoir est si inconcevable que même son pote ne veut pas le croire : "- Je peux courber l'espace-temps !!! - Arrête Hiro, tu parles comme un débile."

Aaaahh ... Courber l'espace-temps ... Un peu comme Jimi Hendrix savait courber les harmoniques sur son ampli marshall pour nous faire entrer dans une dimension parallèle (à noter que Led Zeppelin disposait aussi de cette faculté). A ce propos, je me demande si la faculté de faire un solo guitaristique d'antologie est significative d'une mutation de notre génome ? Ou bien est-ce la preuve que les religions monothéistes sont obsolètes, de part l'existence irréfutable (sauf pour les sourds) de plusieurs dieux [de la guitare] ? Bref, courber le temps c'est faire ce qu'on veut. Gagner à chaque tirage du loto, prendre des vacances dans les îles pendant que le temps n'y est pas, voler des bonbons sous l'oeil impuissant des boulangers, aller voler un ampli 100W chez michenaud, prendre des pauses de 10h au boulot pour le prix d'une demi-seconde... etc. Tricher, quoi !

Toujours est-il que nous sommes maintenant prêt à accepter l'incroyable vérité. Celle qui énonce notre évolution, qui est l'expression récurrente du besoin qu'a l'humanité de se balancer entre robustesse et adaptation. Parmi nous se trouvent déjà quelques spécimen mutants, capables de nous faire pleurer en jouant de la musique. Des gens qu'on disait jusque là hors du commun alors qu'ils annonçaient seulement l'avenir de l'humanité. Puisque nous sommes prêt, que VOUS êtes prêts, mes chers amis, je peux me lancer tranquillement dans la divulgation d'un grand secret que je gardais au fond de moi comme une huitre garde jalousement sa perle de nacre.

Alors voilà. Durant les dernières années de ma vie je me suis découvert un don. J'ai préféré ne rien dire à personne. Discrètement je filmais mes exploits comme pour archiver une preuve de ce don s'il m'arrivait quelque chose... Car vous savez que les gens différents attirent certaines fois jalousie et rancoeur qui peuvent aboutir à des drames ! Pourquoi croyez-vous que des mamans congèlent leurs gosses ? Elles sont jalouses qu'ils sachent déjà parler mieux qu'elles dès leur naissance !! Voilà l'explication ! Mais revenons-en à ma particularité... Vous allez découvrir par vous-même pourquoi à chaque fois que vous avez joué au billard avec moi (pour ceux qui ont joué...) vous avez perdu. Que le score ait été serré ou sans appel, seul le résultat compte : j'ai gagné. C'est normal, on n'échappe pas à sa destiné. Voici ma vidéo, tout est là dedans : http://www.zeronews-fr.com/flash/billard.php

Bon, de grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités. Je pars affûter ma queue de héros pour sortir une ou deux boules en perdition dans des trous noirs. C'est tout de même marrant, on en revient toujours à des boules, des trous noirs et aux lois de l'attraction, sur terre ou dans l'espace.
 
NDLR : aucun animal n'a été blessé ou battu durant la rédaction de ce mail. Ou bien alors peut-être que oui mais dans ce cas, pas chez moi.

Site officiel en frenchie : http://www.heroes.fr

Y'a des dimanches comme ça, où le soleil perce d'abord timidement puis finalement s'installe pour quelques heures, vous laissant penser qu'une ballade à moto serait des plus appropriés. Soit, le ciel en avait décidé ainsi, je devais sortir titine de sa caverne (la caverne en question étant un garage au sous-sol d'un immeuble) pour la promener aux environs de la mer d'iroise.

J'enfile donc mon blouson noir, je me chausse (avec mes belles chaussures rouges noircies par le cambouis) et j'arpente le chemin qui mène à mon garage. A peine la première porte blindée passée, je commençais à tressaillir d'impatience de retrouver ma monture. Puis quelques dizaines de mètres plus loin, ce n'est pas face à mon garage mais sur une scène de crime que j'arrive. A ce moment là, je tressaille plus du tout, je suis plutôt à la limite de l'arrêt cardiaque : la belle pour laquelle je me saigne depuis 1 an et demi a peut-être disparu, derrière cette porte battante, certes close mais dont la serrure avait été forcée et me laissait craindre le pire.

Après quelques essais en vain, je me ravise et décide d'alerter ma proprio pour lui dire que je n'arrive pas à ouvrir la porte et que peut-être faudra-t-il que j'aille porter plainte au commissariat pour le vol de mon 2 roues... (gros suspence inside !!) Elle daigne gentiment me rejoindre au garage dans l'heure qui suit et à ma surprise parvient à déjouer le vandalisme causé sur la serrure. Et ô miracle, la porte s'ouvre et mon Fazer est là, fier et digne, attendant qu'on vienne saluer sa bravoure et lui faire prendre l'air pour lui changer les idées ! A coté de lui, tout mon matos de planche à voile... qui me regardait avec les yeux de celui qui sait qu'il est un boulet pour son propriétaire. Car une fois la conclusion tirée (à savoir : on doit attendre demain pour réparer) il a fallu que je déménage tout le boxon de mon garage jusque dans ma piaule (300m c'est loin). Inutile de dire que suite à cette opération mon espace vital s'est passablement réduit... Maintenant je dois bouger ma planche pour ouvrir mon armoire à fringues, j'enjambe le sac de matos pour aller pisser et je contourne les voiles pour aller dans la cuisine. Rien d'alarmant mais quand même.

Entre temps ma motivation ne faiblit pas, c'est pas une petite frappe, un petit voyou de pacotille qui va me faire vaciller. Le lendemain, RDV avec la proprio pour réparer. Manque de pot, il manque une pièce pour faire la réparation convenablement... Je décide donc avec mon aisance et ma suffisance naturelle de lui expliquer qu'il n'était pas utile qu'elle se dérange de nouveau le lendemain, que j'allais tout résoudre par moi-même, comme un grand garçon. Entre temps, je suis allé constater la rudesse du peuple breton en ce qui concerne l'application quelque peu sarkozienne des lois sur le stationnement gênant... A savoir : quelqu'un avait placé intentionnellement à 2cm de ma bécane un panneau mobile "interdit de stationner". Je précise qu'elle était dans une cour d'immeuble, sous l'abri réservé aux motos, et à coté de 2 autres motos..... et ce depuis à peine 16 heures.

Le lendemain, me voici devant la serrure en train de visser. Pour bien faire, il aurait fallu qu'on soit deux, un de chaque côté du battant de sorte qu'il fût aisé de visser la poignée pendant que quelqu'un l'eut tenue droite en position fermée et qu'il y fusse délicat pour un profane de remarquer qu'elle avait été réparée par un sagouin, c'est à dire moi-même en personne. Qu'importe, j'ai dit que je ferai le boulot, alors je le fais. Et je vissais, je vissais.... je vissais.... pendant qu'une confusion totale régnait (dans ma tête). Quand vint le moment où le pas de vis, moulé dans un matériau moins dense que la vis elle-même, céda sous mes assauts. FUCKING MATOS !!!%**$ùù  Je me voyais déjà en train d'expliquer à ma proprio que "la réparation prenait plus de temps que prévu"... (sortez les violons) ... que "les vis, bon dieu, c'est plus ce que c'était..." ou encore que "je tiens à faire les choses bien et donc qu'il faut du temps..."

Pffffff! tu parles ! 2 vis et une tringle à fixer ! c'est pathétique. Finalement un pote est venu m'aider le soir même et j'ai pu réussir tant bien que mal à viser cette saloperie de vis dans son foutu pas de vis de merde. Du coup titine est sortie mardi midi, le temps de m'amener à mon boulot et de me faire une petite frayeur.... Mais ça, je commence à en être malheureusement coutumier, pour le plus grand bonheur de mes détracteurs ;-)

Passons à la morale de l'histoire. Mon expérience en trucs fumeux et poisses en tous genres me pousse à vous dire que vous pouvez avoir confiance en mon analyse. Je pense qu'on ne décore jamais assez son appartement à l'approche des fêtes de Noël et qu'on néglige trop souvent un objet qui devrait avoir sa place dans tout bon salon (chrétien ou non) qui se respecte : la planche à voile. Certes il faut faire bien des sacrifices mais j'ai compris le signe du destin et je suis prêt à sacrifier mon petit confort pour admirer, avec contentement, chaque matin la beauté divine d'un flotteur de funboard de 60 litres, jonchant le sol au milieu des pieds de mâts, bouts, poulies, cambers et autres accessoires au nom abscons de véliplanchiste fainéant qui préfère brûler son essence à moto que dompter le vent marin et braver les embruns.

Que cela ne fasse pas oublier que le vandale court toujours... Sans doute encore un coup de Pablo Ripouille, ennemi juré du grand détective Johny Ca$h... En exclu, le trailer...

Petite parenthèse (

• Parce que les gens ne portent pas tous des slips bleus,
• Parce qu'il n'y a rien d'acceptable dans les propos d'un extrême gauchiste,
• Parce que Jean D'Ormesson n'est pas éternel,
• Parce qu'on doit maintenant s'excuser de se faire marcher sur les pieds,
• Et parce que je ne sais pas comment commencer cet article....
  

Eh ben j'emmerde la bêtise. Mieux, je pisse dessus, une bonne douche de jus doré ne lui fera pas de mal. )

A côté de ça, pas de méprise, il y a la "petite bêtise" à laquelle nous sommes (ou seront) tous sujet par quelque faiblesse morale ou petite vertu... Mais les petites bêtises font du bien, elles animent le coeur des innocents en gardant le goût de l'interdit comme son meilleur ennemi, combattu mais respecté jusque dans les moindres pieds-de-nez qu'on lui fait subir. Même si le terme parlera plus à certains dandys de mon entourage proche, on a tous nos petites bêtises à nous. Tous ! Mais ce monde est perverti et force est de constater que les petites bêtises sont devenues l'apparat d'une espèce en voie de disparition, celle qui sait distinguer les limites du "bien" et du "pas bien". Connaître ces limites, c'est savoir prendre un majeur plaisir à les transgresser en ne flouant personne.

Mais la bêtise, la grosse... la pernicieuse... celle qui fait du mal... Vous savez... Allons droit au but, Raymond : le monde est méchant et il n'y a plus de limites. Pour preuve ce sentiment de moquerie que vous inspire mes mots, qu'on croiraient sortis d'un esprit maladivement naïf ou joyeusement débile. Avec un peu de mauvais esprit et d'organisation on pourrait même me faire "roi des kékés"... (et je ne renierais pas le titre. Mais le trône est déjà pris et ce rôle ne me sied que modérément (je ne me sens pas le charisme suffisant pour défendre décadence et loufoquerie avec autant d'habileté et d'intelligence que cette brave Brigitte.) On peut se permettre de critiquer  

Vous allez dire : "son discours est décousu, à ce garçon ! on dirait que c'est Jean-Claude Van-Damme qui lui a appris à parler. Un coup il nous sort Jean d'Ormesson d'on ne sait où pour nous faire l'éloge des petites bêtises en slip bleu, un coup il dit que la gauche n'a fait que mettre la France dans le caca, un coup il prend de la ouide ...etc." C'est bien vrai, moi-même j'ai beaucoup de mal à comprendre mon discours mais c'est sans doute que le sujet me tient à coeur ; et que mon coeur justement est fragile et s'emballe vite. Tellement vite que je peux tomber amoureux en 3 secondes.

Haaaaaa.... Le pouvoir des femmes. Elles nous bassinent depuis 50 ans pour revendiquer le droit de travailler, d'élire des cons à la tête du pays, de faire du tuning, je disputer les trophées de catch et je ne sais quoi d'autre de tordu qui devrait rester l'apanage des hommes. Alors qu'elles ont déjà tout le pouvoir ! Parmi lesquels celui de nous faire fondre. Quand j'arrive à ce guichet de cinéma, à la tête d'une file comble, et que j'annonce "une place pour The Departed" (bien fort) 3m avant d'arriver devant la demoiselle ... et qu'elle me répond "Comment ?" Eh bien excusez-moi mais là je me liquéfie. C'était déjà assez difficile de se concentrer sur la prononciation tout en ayant devant soi un être au paraître fragile et au physique avantageux, pour qu'en plus elle me demande de réitérer mon exploit... Ce que je fis en m'exécutant promptement, bien que l'exercice fut un peu plus laborieux que la première fois, signe que je commençais à perdre mon flegme d'agent secret à grandes eaux. Si j'étais un bateau (on peut rêver d'être un bateau oui ou merde ?!!), sûr qu'à ce moment là du récit, que je vous raconte en laissant ma pudeur au placard, j'aurais été en proie à une foutue avarie qui allait m'envoyer par 3km de fond...

Non satisfaite de m'avoir fait répéter le titre du film dans mon anglais très approximatif, elle enchaîne ses perverses manoeuvres afin de me tuer, purement et simplement. C'est sûr, en y repensant je pense qu'elle a voulu me tuer. Elle me demande "C'est quoi, ça ??" ... Et moi de me rappeler que le titre du film avait été traduit en français puisque nous étions en France et que comme chacun le sait, les titres de films en France sont TOUJOURS traduits......... évidemment. Exemple : Pearl Harbor. Autre exemple : Matrix. Donc inutile de dire que je me suis senti con de ne pas connaître le titre français.
Et bien évidemment, mademoiselle comme par magie, me voyant prêt à me faire engloutir par une vague de plusieurs mètres de hauteur, se porte à mon secours par un salvateur "AAAAHHH !! Les infiltrés !!!"

Mais le mal était fait, j'étais déjà mort par la honte. Quelle opinion allait-elle avoir de cet homme pimpant qui arrivait avec fougue et gaillardise pour balancer son anglais anémique au guichet et se payer une tranche de bonheur et qui bientôt va repartir avec sa honte sous le bras pour la modique somme de 8 [putain d'] euros ? On n'avait encore jamais vu tomber amoureux si vite et gâcher ses chances quasiment dans la même foulée. Parce que .... autant jusqu'ici on peut croire encore que le tir était rattrapable... autant après qu'elle m'ait fait remarquer que mon attitude consistant à vouloir saisir mon code de carte bleu était un peu "bizarre" (vu que je venais de payer avec un billet de 10), j'ai vu quelque chose de terrifiant dans ses yeux qui m'a fait penser qu'elle était au courant que je me droguais. Drogué à la ouide. Drogué à l'extrême sensibilité, pour sûr. Heureusement que ce film valait la peine que je me ridiculise à ce point...

Alors donc voilà, les slips bleus c'est classe. A la manière d'un gauchiste aux idées tranchées (notez bien pour ceux qui le connaissent que je ne mets pas de lien vers son blog, qui par ailleurs mériterait qu'on l'oublie) je m'élève en saint patron des hommes "bleu sous-vêtus" (qu'on a trop longtemps bafoué) pour vous asséner sans arguments que : les slips bleus, c'est classe. L'holocauste n'a pas fait autant de victimes que les railleries de crétins damnés et jaloux envers leurs congénères armés d'un simple remonte-bourses ajusté. Et qu'importe les considérations de couleurs. Qu'on pardonne mon offense, la couleur n'a rien à voir là-dedans ! Les roses et les violets sont tout aussi seyants tant qu'ils sont portés par une âme pure qui se moque bien qu'on lui fasse remarquer que sa couille gauche dépasse de la poche de son kangourou. Et si diable j'avais porté un tel objet de désir sur moi, nul doute que ma marchande de cinéma serait tombée sous mon charme avant que l'inverse ne se produise.

Mais je me vous rassure, je me suis écroulé avec panache, garanti ! Un sacré panache... un panache de gros lourdeau bien gras. Curieusement j'ai aimé ce petit moment de ridicule et je me dis qu'avec mon slip mauve rayé blanc je n'aurais pas eu ce moment de gloire.

Il n'est pas si loin, le temps où j'ouvrais avec une hâte rageuse l'emballage en papier recyclé de mon premier cadeau de noël, pour y découvrir derrière le plastique transparent du package Mattel le tant escompté déguisement de Zorro. Car oui, j'étais un grand fan de Zorro, probablement à cause de mon attirance pour le flamenco ou mon goût pour la bonne bouffe, fabuleusement représenté par le sergent Garcia. Toujours est-il qu'en ouvrant ma boîte, je ne peux exprimer encore à ce jour ce que j'ai ressenti. Un bonheur probablement. Un de ceux qu'on aimerait trouver plus souvent. Un peu comme quand notre ami Mr Poire, après 20 ans de fréquentation de notre belle ville de Nantes, remonte la rue Racine (de Graslin à Guist'Hau) à contre-courant tel un saumon en hâte d'aller frayer dans ses eaux natales en se demandant ce qu'il peut bien faire de mal lorsqu'il nous entend nous tordre de peur rire. Ou encore comme quand Fligou nous dit qu'on fait la plus belle connerie de notre vie... Et pour n'oublier personne je citerai une phrase d'un grand General : "Embrasse ma banaaaane !" (pour les âmes chastes, je précise que c'était en jouant à mario kart) (pour les non joueurs, je précise qu'il s'agit d'un jeu vidéo) Je ne me cite pas mais j'ai bien évidemment autant de casseroles à mon actif ^^

Aujourd'hui j'ai retrouvé cette joie. Alors certes je ne suis plus tout jeune et c'est une joie d'enfant-balourd qui m'a emplit le coeur ce midi. J'étais en train de me brosser les dents avec nonchalance, mimant de grands acteurs de cinéma devant le miroir de la salle de bain (comme c'est cliché), écoutant d'une oreille peu attentive la météo du jour. Car vous savez combien la météo n'est pas intéressante en cette partie du monde (à Brest-même donc). Et tout à coup ... PAF ! j'entends le bonheur arriver au seuil de mes esgourdes, porté par je ne sais plus quel éminent représentant de météorologie (science que j'élève au rang d'art contemporain -- tellement de sérieux pour un résultat si farfelu). La phrase magique : "IL NEIGERA EN BRETAGNE"

Et là, tout s'enchaîne. J'accoure derechef devant mon poste de réception de télévision, manquant au passage de perdre mon pied contre celui du lit, et oubliant complètement les quelques lois de la physique qui semblent encore dominer le monde actuel (je veux parler de la pesanteur qui fait couler le dentifrice sur une chemise par exemple). Mais... déception énoOOrme. Comme d'habitude ma nonchalance m'avait endormi et je n'avais pas su écouter correctement les prévisions de la semaine , sans doute influencé par le piètre indice de confiance (3 sur 5). Eh oui il fallait entendre "il neigera en montagne".

J'aurais dû être alerté plus tôt. Car à bien y regarder, il ne fait pas moins de 14°C l'après-midi. Un été froid serait tout aussi chaud (du moins dans cette partie du globe). Comment diable pouvait-il neiger par de telles températures ? (notez la finesse de mon analyse...) Sans doute que mon enthousiasme de petit bonhomme déborde un peu trop par moment et masque mal mon envie de revêtir ma cape de Zorro et de chevaucher Tornado pour aller botter le cul du sergent Garcia et finir devant une bollée de sangria à la taverne, en embrassant goulûment la belle Raquel...

Don Alejandro

NB: tant de bonheur en cette journée... Je la termine par la délicieuse lecture offerte par notre bon Mr Poire, l'éloge du slibard. A lire et relire.

Au premier abord, on peut croire à une prise de vue des mégalithes bretons, savamment mise en scène dans l'affiche d'un navet. Mais le titre dissipe de lui-même toute illusion qui persisterait. Il s'agit en effet du cadavre de mon nouveau challenge culinaire : les cookies. Je vous résume juste un petit bout du film...

Au début, Pouille déballe sa préparation toute faite de chez Alsa, dans la joie et la bone humeur. Le monde lui inspire paix, douceur et joyeusetés, son ventre bedonnant "crépite d'impatience" (ouais... crépiter .... comme les fizzy-pazz... les chewing-gums !). Il est bercé par la douce odeur de pâtisserie qui se dégage déjà de la mixture. Pouille dilue son oeuf et suit les instructions à la lettre, en bon timide qui se respecte, sans oser braver les indications de M. Alsa (qu'il sait pourtant fumeuses...)

Très vite son orgueil lui commande d'arrêter de lire ces balivernes, écrites sur le côté du paquet par de piêtres pâtissiers pour faire croire aux idiots qu'Alsa est encore une maison où il se perpétue des recettes séculaires alors qu'il ne s'agit évidemment qu'une des nombreuses ramifications de Danone et Vivendi dont on sait qu'ils n'ont cure des recettes de nos arrières grands-mères et ne pensent qu'à une chose : nous faire rater nos cookies, quoi qu'il en coûte, en rejetant la faute sur nous : "HA ! Vous n'avez pas suivi notre recette [débile] ! C'est donc de votre faute si vous l'avez ratée !". Et nous de retenter l'expérience semaine après semaine comme pour nous persuader que nous sommes capables de réussir ces cookies de mes cooilles...

Mais je ne suis Pouille n'est pas dupe. Il prend la tangente et commence à moudre la pâte qui devient bientôt si tendre qu'on pourrait s'endormir dedans comme sur un nuage. Fier de son oeuvre, il roule ses cookies en petites boules légèrement applaties et les disposes intelligemment sur la grille de son four, couverte d'un film aluminium (encore lui) beurré. Oui, beurré, parce qu'il faut toujours rajouter du beurre à une recette toute-faite. Toujours ! Bref, la suite vous la connaissez. Une foisl es cookies dans le four, Pouille part s'en mettre une bonne ; et lorsqu'il revient 2 minutes plus tard (là où Alsa préconisait pas moins de 8 minutes !!!) c'est Apocalypse Now.

Mon expérience de la gratte m'a permis de me sortir vaillamment de cette situation :

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Je ne sais pas vous, mais moi j'ai une de ces envie de leur faire bouffer leurs mails à ces deux racoleuses** !!! Entre Audrey de Maximiles qui nous propose de gagner 30 maximiles en s'abonnant à "Mes fesses c'est du poulet" et Inès de CDiscount qui nous informe des ventes undergrounds de sous-vêtements masculins, je trouve que le plumage du Spam français se bonifie mais son ramage est des plus désagréables...... Comment (diable) savent-elles comment je m'appelle, ces ignobles roulures** qui m'adressent personnellement leurs puantes publicités de slips au rabais ? hein ?!? Arrêtez de me harceler ! Je n'achèterai pas vos "slips casual" ! Parce que déjà ils sont moches (cf. la définition d'un beau slip, article certainement en gestation sur le blog de Fligou/Fouin/HerrG...) et en plus on trouve les mêmes chez Noz à deux minutes de chez moi sans risquer de se faire détourner son numéro de carte bancaire.

Et puisque c'est la journée du coup de gueule, j'en profite pour faire une dédicace aux fabriquants de machines à laver. Vous savez, celles des laveries automatiques... Non d'un cul de singe albinos, ça fait 20 ans qu'on sait essorer du linge à 1000 trs/min alors pourquoi quand je sors mon linge tout frais lavé il est encore gorgé d'eau ?!!! Ne cherchez pas, j'ai la réponse... Tout ça est un coup monté par l'intelligentsia du séchage de linge. Linge mouillé = linge qui doit sécher plus longtemps. L'équation est simple mais elle a le don de me foutre en boule quand j'insère une à une mes 5 pièces de 50cts pour sécher 3 chemises et un pantalon !! Voilà, j'emmerde les fabricants de machines de lavomatiques.

**Et comme maintenant on n'a plus le droit de raconter n'importe quoi sur son blog sous peine de devoir s'en expliquer devant un tribunal, je précise que ce rien n'est sérieux sur ce foutu blog, tout n'est qu'humour et dérision. Il serait dommage qu'Audrey de Maximiles, si elle me lit, pense que j'ai été injurieux à son propos alors qu'en réalité j'adore la théorie des marchés de niche lorsqu'elle frappe à ma porte.

On nous fait croire depuis Pasteur qu'il suffit d'un vaccin pour éviter à coup sûr telle ou telle maladie. Certes le principe semble fonctionner (si on regarde de loin). Mais à y regarder de plus près, à force d'avoir des aliments toujours plus "safe" on prive le corps des microbes naturellement présents dans la vie quotidienne et qui stimulent nos défenses immunitaires. D'où le besoin de recourir à des pratiques un peu bizarres censées nous protéger contre ces microbes, dans l'hypothèse où on les croiserait accidentellement, malgré toutes les précautions prises pour avoir des fromages à 5°C maxi sur les étals des marchés en été... Par "pratiques bizarres" je pense au fait de se faire injecter non seulement des cellules exogènes malignes en petite quantité (ce n'est pas ça le problème) mais aussi et surtout aux adjuvants comme les dérivés de l'aluminium que l'on met dans certains vaccins obligatoires, comme celui contre la polio...

De toutes les lectures que j'ai pu faire ces derniers mois sur la vaccination, le plus synthétique est certainement ►celui-ci◄. Je commence à comprendre pourquoi certaines sectes sont anti-vaccination. Sans doute n'est-il pas possible d'éviter la vaccination à l'heure actuelle, de par la contagion et la gravité de certaines maladies. Mais qu'on informe au moins les gens sur les dangers d'un tel acte ! Je pense aux cas de scléroses en plaques déclarés suite au vaccin contre l'hépatite B, de myofasciites à macrophages, de fatigues chroniques ou des nombreuses allergies auxquelles peu d'entre nous échappent aujourd'hui... (Fouin, suis mon regard !) Pourquoi nos grands-parents sont-ils si solides, jamais malades alors que leur mode de vie était si "précaire" à l'époque où les vaccins n'étaient pas aussi répandus qu'aujourd'hui ? Pas si précaire que ça il faut croire... Est-ce la vaccination qui augmente l'espérance de vie ou bien le fait que la majeure partie des gens travaillent dans le tertiaire et non plus sur des chantiers ou dans des mines ?

Concernant l'aluminium, pourquoi est-ce dans la culture chinoise que de ne pas faire cuire d'aliments dans un récipient en aluminium (ou en métal) si ce métal n'a rien de dangereux ? Pourquoi quand on essuie une casserole en alu le torchon devient-il noir ? Quelle dose d'aluminium se diffuse dans les aliments à chaque cuisson ? Bref, tout ça pour dire que l'aluminium qu'on a dans le corps est de plus en plus cité comme responsable des maladies modernes (Alzheimer, pertes de mémoire, fatigues chroniques, allergies diverses...) Vous voyez les gars, c'est pas moi qui le dit, c'est pas ma faute si j'ai envie de dormir tout le temps :-P

Liens : conclusions du sénat sur les adjuvants aluminiques, 2004

Pub : AgoraVox

Vague : adjectif / Synonymes : flou, imprécis, confus

1. qui est incertain et manque de précision
2. difficile à discerner à cause de son manque de netteté
3. qui est distrait, lointain et semble indécis
4. ample et non ajusté au corps