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Pouille, Maréchal Pétole
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21 novembre 2006

Pan

panPetit interlude cinématographique avec deux films dont j'ai récemment eu le plaisir de découvrir. Commençons par "Le labyrinthe de Pan". Immergés dans l'Espagne de 1944, on n'arrive pas à savoir si ce film est un drame sur fond de conte de fées ou bien si c'est un conte de fées sur le fond dramatique de la guerre civile opposant pros et anti Franco. J'ai eu peur au tout début de la qualité de la bande sonore et surtout des doublages. Mais une fois le décor planté, on vit le film de l'intérieur, presque dans la peau de la petite fille. Cette petite fille dont la légende rapporte qu'elle est la princesse du monde souterrain où règne son père, père s'il en est désespéré de l'avoir laissée sortir de ce royaume où la douleur et la mort n'existent pas pour rejoindre celui des humains. Pendant chaque épreuve que subit la petite fille, on est derrière elle en train de se demander quand arrivera le prochain épisode de féérie qui pourra nous libérer du suspense insoutenable de la guerilla espingouine. Film très plaisant, pas forcément pour tout le monde mais on ne pourra pas lui enlever le fait d'être de bonne facture.


Second film : "Ne dis rien à personne". Autant je n'étais pas tellement fan de Guillaume Canet acteur, autant ce film est digne d'un assez bon réalisateur que je salue. Je ne vous referai pas le résumé de l'histoire que vous pouvez trouver sur allociné. J'ai passé encore un très bon moment devant un scénario plutôt consistant, des acteurs très bien dans leurs rôles respectifs et au final un thriller dont l'amour qui transpire cache à merveille la violence de certaines images (et où la violence des images rend crédible une histoire d'amour qui aurait pu sembler cul-cul la praline.)

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